LoopWalls

Loopwalls – Berlin, Bruxelles, New York 2009-2014

Fr | L’image dont est formée l’installation est recomposée in situ pour s’adapter à la surface de projection.
Un monument-échaffaudage apparait, immobile au premier regard. C’est une image aux lumières douces et poétiques. En prenant le temps, on perçoit qu’elle est en réalité habitée et vivante. Des ombres travaillent, des lumières surnaturelles, des oiseaux s’envolent. Il s’agit de boucles, re-assemblées par l’imaginaire. La technique utilisée, low-tech et floutée, manque de précision, c’est en quelque sorte un impressionnisme de l’âge numérique : la poétique visuelle de cette vidéo n’a pas besoin des dernieres technologies HD. Elle incite à la créativité et la maîtrise des technologies plutôt qu’à la consommation passive de matériel dernier cri.
La boucle, figure emblématique du numérique est un principe ambigu. Utilisée dans une reconstruction, elle peut être propice à la régénération, mais peut être aussi le symbole de l’absurdité et de la régression. Ces images sont celles de la façade en rénovation d’un musée berlinois, ville de tous les fantasmes pour les artistes français aujourd’hui en recherche d’un territoire d’accueil fertile.

Loopwalls 1.1, Berlin, 2009.

En | The image with which is formed the installation is recomposed in situ, to adapt to the surface of projection.
At first glance a « monument-edifice » appears motionless. This is a poetic image with soft lightings. By taking the time, we could see that, it is actually inhabited and alive. Shadows are working, birds are flying lighten by supernatural lights. These loops are assembled by the imaginary. The technique used, low-tech and blurred, has a precision deficiency. It is a kind of impressionism of the digital age: the visual poetry of this video doesn’t need  the latest HD technology. It encourages creativity and a perfect command of technology rather than passive consumption of the latest art equipment. The loop, emblematic of digital art, is an ambiguous principle. Used in a reconstruction can be suitable to regeneration, but may also be the symbol of the absurdity and regress.This pictures are taken from the facade renovation of a museum in Berlin, city of fantasy for all french artists nowadays looking for a parent territory.